Pédagogie
et méditations
La loi scoute
Les principes
La loi scoute ( textes de
P.Delsuc)
Le
scout met son honneur a mériter confiance
Quand un scout dit:"celà
est ainsi", on peut être sûr que c'est vrai, aussi
bien que s'il avait fait une promesse solennelle.
Un scout ne ment jamais.
Quand on dit à un scout disait un mensonge ou n'accomplissait
pas ce qu'il a promis sur l'honneur, il devrait rendre ses insignes
et cesser d'être scout.
Le
scout est loyal à son pays, ses parents, ses chefs et ses subordonnés
Cela veut dire qu'il doit
leur demeurer fidèle, ne pas suspecter leurs intentions et les
soutenir de toutes ses forces, quand ils sont attaqués; les défendre
vigoureusement quand quelqu'un parle d'eux en termes inconvenants ou
hostiles, et surtout quand personne n'est là pour les défendre.
Le scout est fait pour servir et sauver son prochain.
Le
scout est fait pour servir et sauver son prochain.
Le scout doit faire chaque jour une bonne action utile à autrui.
Il fait son devoir avant toute chose, même si cela le prive d'un
plaisir ou l'expose à un danger.
Quand il hésite pour savoir ce qu'il doit faire, il se pose la
question:"Qu'est-ce qui sera le plus utile pour les autres?"
Et il le fait.
Toujours il doit être prêt à sauver ce qu'il voit
en péril.
Par exemple, s'il voit un camarade qui tourne mal, il le prévient
amicalement et essaie de le retenir.
Toujours le scout est prêt à soigner les blessures.
Le
scout est l'ami de tous et le frère de tout autre scout.
Quand le scout rencontre un autre scout, même s'il ne le connaît
pas, il doit lui parler, l'aider de son mieux et lui donner tout ce
qu'il peut avoir besoin.
Un scout ne doit jamais être snob, c'est à dire qu'il ne
doit mépriser ceux qui sont plus pauvres, ni en vouloir à
ceux qui sont plus riches que lui.
Un scout accepte avec plaisir le voisin que Dieu lui a donné,
il essaie de le réjouir et de le mettre à l'aise.
Le
scout est courtois et chevaleresque.
Cela veut dire qu'il est
doux et poli envers tout le monde, spécialement envers les femmes,
les enfants, les vieillards et les infirmes. Il salue le premier, sait
dire merci, bannit toute rudesse et grossièreté.
Il est généreux, donne aux autres ce qu'il peut, prête
ce qu'il a, pardonne sans rancune, n'abuse jamais de sa force.
Le
scout voit dans la nature l'œuvre de Dieu, il aime les plantes
et les animaux.
C'est Dieu qui donne leurs
existences aux étoiles, aux montagnes, à la mer, aux arbres,
aux animaux, à tout.
Tout ce que le scout admire dans la nature est l'œuvre de Dieu,
et il Le remercie aussi souvent que possible d'avoir fait tant de belles
choses.
Quand il est dans les bois, sur les montagnes, au bord de la mer, à
midi sous la splendeur du soleil, ou le soir dans le silence de la nuit;
il pense à la présence de Dieu.
Il se garde de détruire sans raison. Il respecte les arbres,
les plantes, et les fleurs, passe près d'eux sans les abîmer.
Il soigne les animaux blessés. Il ne tue que les animaux nuisibles
et ceux qui sont utiles à sa nourriture.
Le
scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié.
Même quand il reçoit
un ordre qui lui déplaît, il doit l'exécuter complètement
et vite comme si il lui plaisait beaucoup, parce que c'est son DEVOIR
et qu'il a confiance en celui qui commande.
Il doit obéir joyeusement, parce que cela aide celui qui commande
et donne du cœur a tout le monde et pour commencer, à lui
même.
A la troupe, quand il a obéi, il va expliquer à son Chef
ce qu'il a fait et comment il s'est tiré de sa mission.
De même, quand pour une raison ou pour une autre il n'a pas pu
exécuter ou n'a pu exécuter que partiellement l'ordre
de son chef, il en prévient aussitôt celui-ci et lui explique
ce qui se passe.
Le
scout est maître de soi, il sourit et chante dans ses difficultés.
Jamais, même dans les moments difficiles, un scout ne grogne ou
n'affiche de mauvaise humeur. Au contraire, il prend l'obstacle avec
gaîté. Il préfère chanter plutôt que
d'ennuyer tout le monde de ses récriminations.
"Quand vous venez de manquer un train ou que quelqu'un vient de
marcher sur votre cor favori - ce qui ne veut pas dire qu'un scout doive
avoir des cors aux pieds - ou dans toutes les circonstances ennuyeuses,
il faut se forcer à sourire de suite, fredonner un air, et alors
tout ira bien."(lord Baden Powell)
Baden Powell préconise le système suivant: quand scout
rouspète, les autres lui versent de l'eau froide dans la manche
à raison d'un quart par mot déplacé.
Le
scout est économe et prend soin du bien d'autrui.
Il prend soin de ses vêtements,
de tout ce qui lui appartient. Au camp, il ne gâche pas la nourriture,
n'abîme pas le matériel et le nettoie soigneusement comme
le terrain qu'on lui a prêté pour camper.
Il économise tout ce qu'il peut et le porte à la Caisse
d'Épargne, pour le retrouver s'il vient à être malade
ou au chômage et quand il veut s'établir; pour aider les
autres, le cas échéant.
Il prend soin encore davantage de tout ce qui ne lui appartient pas.
Il respecte le bien des autres, ne prend, n'abîme rien même
si le propriétaire n'est pas connu de lui.
Le
scout est pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes.
"Il
méprise, dit Baden Powell, le jeune serin qui raconte des saletés,
et, pour lui-même il ne cède à la tentation ni d'en
parler, ni d'en penser, ni d'en faire."
Il fuit tout ce qui pourrait le conduire au mal, personnes ou choses.
Il ne lit pas n'importe quoi et n'écoute pas n'importe qui. En
pareille matière un bon coup de poing est le argument le plus
convaincant.
Cette règle de la Pureté est la condition de toutes les
autres. Le meilleur moyen pour l'observer et
de prier souvent le Bon Dieu et la Sainte Vierge, de se confesser régulièrement
et très loyalement et de se tenir ainsi en état de communier
fréquemment.
Les principes(Textes de P.Delsuc)
Le scout est fier de sa foi et lui soumet toute
sa vie.
Il faut remercier Dieu d'avoir la foi; c'est-à-dire
de le connaître et savoir qu'on peut s'adresser à Lui en
toute confiance et très simplement, comme à un Père
très bon.
C'est un très grand bonheur parce qu'on ne se sent jamais seul
et qu'on en tire une force invincible.
Il faut en être fier car c'est un grand honneur d'être Chrétien,
éclairé de la Lumière du Christ. Dieu nous a arrachés
aux puissances des ténèbres et transférés
au royaume de son Fils bien aimé; il nous a rendus digne d'avoir
une part à l'héritage des Saints dans la pleine Lumière.
Il faudrait que cette lumière brille sur ton front et dans ton
regard. Ne sois pas de ces chrétiens timides, camouflés,
qui rougissent d'affirmer leur foi dans leur vie. Rappelle-toi le sacrement
de Confirmation que tu as reçu. Tu n'as pas le droit d'être
lâche.
Pour pouvoir marcher la tête haute, il faut évidemment
soumettre à sa Foi toute sa vie, c'est-à-dire s'habituer
à voir en Dieu un ami toujours secourable et un Maître
à qui l'on obéit joyeusement. C'est ainsi que faisaient
les Anciens Chevaliers.
Comme eux, le Scout n'oublie jamais ses prières essentielles,
ni l'assistance à la Messe, à laquelle il prend part avec
un livre de messe. Il sait d'ailleurs que la Messe n'est pas une formalité,
qu'elle est le sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ. A l'Offertoire,
il se présente lui-même devant Dieu en même temps
que le prêtre offre le pain et vin; à la Consécration,
il se recueille profondément car c'est l'immolation de Jésus
sur la croix; à la Communion, aussi souvent que possible, il
va recevoir à la Table Sainte le pain consacré qui est
le Corps du Sauveur.
L'éclaireur ne serait pas un éclaireur chrétien
s'il ne connaissait pas bien son Maître Jésus Christ. Aussi,
a-t-il un évangile, car c'est dans ce livre que sont contenus
les récits de la vie et les paroles de Jésus.
Il prie avant d'entreprendre quelque chose d'important: un devoir, une
tâche sérieuse. Il apporte beaucoup d'attention à
sa prière parce que c'est une confidence intime faite au Bon
Dieu, et qu'on ne peut pas faire de confidence en pensant à autre
chose.
Il remercie le Bon Dieu chaque fois qu'il est heureux pour une raison
ou pour une autre, que le temps est beau, qu'il a pu faire une Bonne
Action, qu'il a joué un chic jeu très joyeux...
Le scout est fils de France et bon citoyen.
Le Scout de France aime la France, sa patrie. C'est le plus beau pays
du monde, par la grâce et l'harmonie de son territoire, la clarté
de sa langue, le caractère de ses habitants, par son long passé
de gloire. C'est le pays des grandes idées et des grands dévouements.
Il a suscité les Croisades, inventé les Cathédrales,
donné au monde les plus belles conquêtes de l'esprit.
Le Scout sait qu'il doit se préparer à devenir Bon Citoyen,
c'est-à-dire à bien Servir son Pays. Il sait de quel héritage
de grandeur il est le dépositaire, et doit se préparer
à le restaurer et à le défendre, uni à tous
les autres français.
Le devoir du scout commence à la
maison.
Ceci est très important. Certains garçons s'imaginent
que la Loi Scoute ne doit être observée que dans la Troupe,
et que lorsqu'ils sont rentrés chez elle n'a plus d'utilité.
C'est une grande erreur.
Le Scout doit aimer ses parents, ses frères et sœurs et
leur témoigner beaucoup d'attentions et de gentillesse. Il est
gai et obéissant, serviable et empressé. S'il prétend
que ce qu'il a à faire à la Patrouille l'empêche
d'aider son père ou sa mère, il prouve par là qu'il
n'a rien compris à la Loi Scoute. A la maison, on peut toujours
se rendre utile. Le meilleur moyen est d'y apporter beaucoup d'affection
est de joie.